Mouvement Anti Ahmadiyya
Bismillahir Rahmanir Rahim
Un appel aux Frères Ahmadis
Par
Ahtesham-ul-Haq Abdul Bari
Ex- ahmadi de Bombay.
Que la paix soit sur ceux qui suivent le hidayah.
Frère Mohammed Usman Saheb, membre actif du Mouvement Ahmadiyya vivant à Bait ul-Hamd,
un centre Ahmadiyya de Karachi, au nom de Mirza Tahir Ahmad Qadiani, Amir de la Jamaat
Ahmadiyya, a récemment participé à un Mubahila avec comme adversaire M. Illias Suttar sur son
livre intitulé : « Can Ahmadis Answer ? » (Peuvent-ils répondre les Ahmadis) Je suis étonné que
Mirza Tahir a peur d’affronter ses adversaires dans un duel face à face lors d’un Mubahila et
continue de mentir ses disciples en proclamant haut et fort qu’ils s’affrontent aux incroyants lors de
telles rencontres. Ainsi, j’ai pensé qu’il était de mon devoir de vous présenter certains faits en
espérant qu’Allah guidera certains d’entre vous dans le droit chemin. Ils sont bien connus par
nombreux mais y réfléchir aiderait à vous ouvrir les yeux.
L’HISTOIRE DE MA VIE
Je suis né ahmadi et depuis mon enfance jusqu’à l’âge adulte, je suis resté non seulement un
ahmadi ordinaire mais aussi un membre actif de la Jamaat. J’ai propagé avec diligence la foi
ahmadiyya parmi les non Ahmadis. Même aujourd’hui, je suis locataire dans un appartement de la
Jamaat à Mumbai en Inde. Cinquante ans auparavant, mon père était converti au Ahmadiyyat grâce
à un Muballigh Ahmadi, M. Hakeem Muhammed Din qui l’avait piégé avec la polémique
diabolique sur la vie et la mort de Jésus. A cette époque, peu de gens avaient une idée claire sur le
Ahmadiyyat / Qadianiat. Comme mon père bien d’autres ont été piégés par les discours sur la mort
et la venue de Jésus, sur les signes divins des éclipses solaires ou lunaires.
Généralement, rien n’est révélé aux nouveaux adeptes sur les véritables enseignements de Mirza
Ghulam Qadiani Saheb jusqu’à ce qu’ils subissent un lavage complet de cerveau pour comprendre
la propagande des opposants au Ahmadiyyat.
La doctrine de Mirza Saheb sur sa mission prophétique était discutée tard avec un esprit hésitant
fondé sur les explications qui laissent beaucoup de gens confus. Mon père était impressionné par le
discours et les manières de Hakeem Mohammed Din et non par les croyances ou les écrits de
Mirza Saheb. Lorsque les vrais Musulmans ont boycotté mon père, il a trouvé refuge comme
locataire dans un appartement de la Jammat Ahmadiyya. Plus de la moitié de ses habitants étaient
des Ahmadis.
De toute façon, j’ai pu ouvrir mes yeux dans cette atmosphère après avoir passé toute mon enfance
dans le giron de Ahmadiyyat que je considérais comme le vrai Islam. Par conséquent, tous les non-
Ahmadis étaient selon mon opinion des méconduits et des kaafirs. Quant à mon père, il était
tellement dévoué de sorte que pour ses dons, son nom était affiché dans le Bahishtee Maabarah (le
cimetière divin) de Qadian. S’il m’arrivait de me chamailler avec un des fils de Molvi ou de tout
autre Qadiani voisin, mon père me grondait sévèrement.
Avec le temps, les doutes sur Mirza Ghulam Ahmad Qadiani Saheb et sur ses disciples se
formaient dans l’esprit de mon père. Finalement, lorsque la vérité lui était dévoilée, il avait rejoint
l’Islam. Il avait l’habitude de dire que le Ahmadiyyat était une fausse religion. Je lui prêchais
constamment en espérant qu’un jour il allait revenir au Ahmadiyyat. Je discutais avec lui sur
beaucoup de sujets comme la mort de Jésus. Mais il se révoltait en disant : « Tout cela est une
fraude et une corruption. Nous étions gardés dans l’obscurité. La vérité est que nous les Ahmaddis
moyens recevions de petits livrets de la Jamaat tandis que l’on ne nous montrait jamais les livres
écrits par Mirza Saheb. »
Mon père avait secrètement rejoint l’Islam ; il ne voulait pas le révéler à la Jamaat. Lorsque mon
grand père et ma grand-mère mouraient (l’un après l’autre), ils ont été enterrés dans le cimetière
des Musulmans malgré l’opposition de la jamaat. Cette dernière commença à nous suspecter mais
mon père continuait à dissimuler sa foi parce qu’il devrait garder le même appartement et continuer
de mener son activité lucrative au même endroit. Il n’avait pas où aller après qu’il eut perdu sa
maison et son petit commerce. Cette situation avait durée un bon bout de temps.
LES EXPLOITS DES MOLVI QADIANIS
Mon père ne participait pas à la prédication de Ahmadiyyat malgré qu’il fût un Ahmadi convaincu
qui, allait chez les non- Ahmadis pour leur parler ouvertement de cette religion. Après plusieurs
années, les prédicateurs ahmadis changèrent de stratégie. Certains visaient les jeunes filles,
d’autres se focalisaient sur les maisons des femmes alors que d’autres se chargeaient à faire des
remarques aux femmes en cours de route en disant : « Voyez ! Votre enseignant est parti etc … »
Parmi eux, il y avait Molvi Burhan Ahmad Zafar, jeune, rusé et intelligent comme un renard.
La Jamaat organisait beaucoup de conférences (Jalsas). Qui étaient annoncées à l’avance. Des
affiches étaient placardées ici et là, des annonces étaient faites dans les journaux. Au jour de Jalsa,
autour de 60 à 70 personnes étaient rassemblées dans une grande salle. Molvi répandait une fausse
propagande selon laquelle les Jalsa constituaient des succès.
Il y avait la famille de M Abdul Qadir Dabbawala, musulmane sunnite qui vivait dans notre
voisinage. Molvi Burhan me demandait et à d’autres jeunes ahmadis de provoquer pour qu’elle
déménage des environs. Sous son instigation, les jeunes ahmadis dégonflaient les pneus de sa
voiture. Parfois, nous coupions sa ligne téléphonique ou les voies d’alimentation d’eau.
A plusieurs reprises, la Mission Ahmadiyya portait plainte contre cette famille sunnite pour qu’elle
déménage mais la cour tranchait chaque fois en faveur de cette dernière. Une fois, les Ahmadis se
sont plaints à la police pour l’arrêt de l’appel d’Adhan fait à la Mosquée sunnite. Après cette
interdiction, la police avait informé M. Abdul Qadir qu’il était aussi de son droit d’exiger la même
chose. Mais celui-ci avait décliné l’offre même si l’Adhan provenait de la Mosquée Ahmadiyya.
LE FIASCO DU MOLVI BURHAN ZAFAR
Par chance durant cette période, Molvi Burhan Zafar organisa une Jalsa à Bandra, petite localité de
Mumbai. Au cours de la rencontre, certains non Ahmadis, des Molvis musulmans se sont levés
pour des questions. Burhan, au lieu de répondre, leur demanda plutôt de visiter la Mission Qadiane.
Les Molvis Musulmans en avaient profité pour distribuer des dépliants mentionnant certaines
prophéties non accomplies de Mirza Saheb comme son mariage avec Mohammedi Begun et la
mort de Abdullah Atham. C’était pour la première fois dans ma vie que j’entendais et je voyais une
telle chose. Je les prenais aussitôt pour des menteurs. Lors de leur visite à la Mission, je me suis
arrangé pour être présent. Je tenais à voir l’humiliation sur les faces de ces mullahs.
Malheureusement, le Molvi ahmadi ainsi que d’autres qadianis présents ne m’ont pas autorisé à
assister à la rencontre en prétextant que j’étais trop jeune. Plus tard, j’avais demandé à Molvi
Burhan les explications sur la vérité de ces prophéties mais à chaque fois, il n’était pas disposé à
me répondre.
Parfois, ils me parlaient de l’histoire du Prophète Jonas, que les prophéties se sont bel et bien
accomplies, que les mullahs mentaient et que telle ou telle autre prophétie ne se trouvaient pas dans
leurs livres, etc…Ainsi, ils prétextaient qu’ils m’apporteraient des livres. Mais, à la fin, ils me
disaient que les livres ont été retirés par quelqu’un d’autre et qu’il fallait patienter.
Après avoir été témoin de telles attitudes, des doutes envahirent graduellement mon esprit.
Pourquoi les prédicateurs d’une vraie religion avaient-ils un si mauvais comportement ? Pourquoi
font-ils une telle fausse propagande ? Que cachent-ils dans leurs livres ? Je me décidais de chercher
seul la vérité et je demandais les livres originaux de Mirza Ghulam Qadiani Saheb pour la lecture.
Mais ma demande est restée sans suite.
Mon père me disait que je ne devrais pas continuer à demander beaucoup de choses à ces Molvis.
Il m’informa qu’ils ont commencé à le harceler en déposant entre autre des plaintes au département
des impôts, à la police d’investigation, à la municipalité, à la Brigade etc… Molvi Burhan savait
très bien que la fidélité de la famille était en doute. En 1990, mon père tomba malade. Exploitant
cette situation, Molvi Burhan lui présenta un préavis de déménagement à l’hôpital signé par Mrza
Tahir. Après la lecture du préavis, l’état de mon père s’aggrava. Je me suis battu auprès de Molvi
Burhan et autres Ahmadis, j’avais même écrit à Mirza Tahir à propos de cette action impitoyable
des Ahmadis vis-à-vis de mon père mais je n’avais pas eu de suite.
Finalement, mon père mourut du choc au mois d’Août 1990. Mes frères cessèrent de prier dans la
Mosquée ahmadi mais, moi, je suis resté fidèle à la secte et je fus épouvanté par des signes divins
des eclipses solaires et lunaires et je m’attendais à la punition divine. Lorsque Molvi Burhan a
essayé de prier pour mon père, mes frères ne le lui avaient pas permis et il fut enterré dans le
cimetière musulman. Molvi Burhan nous qualifia d’hypocrites (munafiqs) au cours de son sermon
du Vendredi en annonçant que tout ce qui s’oppose à la Jamaat sera détruit.
EXPULSION DE LA JAMAAT.
Les choses devenaient claires. Les Ahmadis publièrent dans le journal Al Badr que nous étions
expulsés de la Jamaat. Je suis resté confus. Cependant, lorsqu’Allah veut le hidayah pour
quelqu’un, Il lui donne les meilleures opportunités. A la même période, j’avais lu un livre publié
par le mouvement anti-Ahmadiyya qui m’a donné des réponses aux nombreuses questions qui me
préoccupaient d’autant plus que les Ahmadis m’aient interdit de prier dans leur mosquée.
Peu après, ils ont commencé à nous malmener presque régulièrement. Des garçons de 10 à 15 ans
se rassemblaient non loin de notre habitation et se mettaient à chanter toute la nuit. Ils essayaient
de provoquer des bagarres pour qu’ils trouvent matière à se plaindre contre nous. Ils ont raconté un
jour à la police d’investigation que nous étions des agents du Pakistan. Ils ont tout essayé pour
nous déstabiliser mentalement, physiquement et financièrement.
Nous étions interpellés chaque fois à des postes de police pour nous intimider. La Jamaat se décida
de lancer une propagande impitoyable contre nous en disant que tout celui qui s’opposera à la
campagne contre nous, sera détruit et devra reformuler la demande d’adhésion à la Jamaat. Tous
les moyens ont été utilisés pour que nous puissions évacuer le lieu. Ils tenaient absolument à notre
ruine sur le plan financier ou à notre emprisonnement afin que nous demandions pardon et que
nous réintégrions la Jamaat.
Lorsque toutes leurs manoeuvres avaient échoué, ils conspirèrent pour mon élimination physique.
Heureusement que leur plan fut découvert à temps. L’homme qui m’a informé du plan fut éliminé
probablement d’autant plus que je ne l’ai plus revu. La Jamaat a sollicité aussi l’aide de Pathanss
de Mumbai pour nous déloger. A la fin, ils engagèrent des gangsters de la ville pour nous liquider
mais Alhamdulillah, le plan ne s’était pas matérialisé. Nous portions plainte à la police chaque fois
mais les Molvis de la Jamaat amenaient les gens avec une longue barbe comme témoins, et les
policiers nous prenaient pour des menteurs. Nombreux voulaient nous aider contre les Ahmadis
mais ils n’en étaient pas capables.
LES CONFLITS AVEC LES MUBALLIGHS AHMADIS.
Durant 14 ans, je réclamais aux Molvis qadianis le livre intitulé « Roohani Khazain ». En effet,
s’ils étaient véridiques, ils m’auraient laissé le lire. Mais, je sais aujourd’hui qu’ils ne pouvaient
pas me le remettre parce que je pouvais montrer à tout ignorant Ahmadi, dequel fatras, Mirza
Saheb a fait allusion dans ses écrits mais aussi comment il a exposé sa corruption. J’ai déclaré que
l’Ahmadiyya était une fausse religion. Par crainte d’Allah, Alhamdulillah, je suis ferme en Islam et
aujourd’hui, je prêche contre l’Ahmadiyya. Quelle fraude lorsqu’ils trompent les gens en leur
parlant de la venue de Mahdi, de la mort de Jésus alors qu’ils évitent de parler du caractère de
Mirza Ghulam Ahmad Qadiani ?
Après Molvi Burhan, un autre jeune muballigh du nom de Basit Rassol Dar est venu de Bombay.
Aujourd’hui, il vit en Israël. Après ce dernier, un autre est venu, du nom de Shamshad. Tous
rendaient visite à ma mère dans le but de la convaincre de retourner au Ahmadiyyat. Mais lorsque
je les invitais à une discussion ou au débat public, ils ne l’acceptaient jamais.
DR ASHFAQ EMBRASSE L’ISLAM ET BASIT RASOOL DAR FUIT LE DEBAT.
Le vendredi, 10 jamvier1997, deux ahmadis m’ont invité pour un débat dans la Mosquée de la
Mission ahmadiyya après la grande prière de vendredi sur le thème : « Les Ahmadis considèrent
Mirza Ghulam Qadiani comme Mahdi et non comme Prophète ni comme messager contrairement à
nos allégations (Ahtesham) ». Je leur ai déclaré que si je prouvais d’après les écrits de Mirza
Ghulam Ahmad que ses adeptes croient qu’il est non seulement Mahdi mais aussi prophète et
messager, ils renonceraient au Ahmadiyyat et embrasseraient l’Islam. Ma proposition fut
acceptée mais, lorsque je me suis présenté à la Mosquée à l’heure convenue accompagné de
Maulana Sarfaraz et autres Musulmans, les Missionnaires ont caché les deux personnes pour que le
débat ne puisse pas avoir lieu.
Molvi Basit Rasool Dar était présent en ce moment. Maulana Sarfaraz en profita pour lui
demander devant une foule d’ahmadis : « Dieu a-il un fils ? » Il répondit : « Non. » Je lui ai
expliqué que Mirza Saheb avait écrit sa révélation dans son livre, « Al Bushra vol.1 p 49 » : « O
Mon fils ! Ecoute ! » Basit Rasoul rejeta cette citation en disant : « Cela n’a pas été écrit par Mirza
Saheb, et constitue un mensonge. » Maulana Sarfaraz en intervenant lui dit de me demander
d’apporter ce livre pour que je lui montre la citation. Basit Rasool Dar quitta la salle pour aller se
cacher dans son bureau où il cria en disant Ahteshan a amené un Molvi qui ne connaît même pas
le Kalima c’est-à-dire (la profession de foi). Je montrais alors la copie aux gens présents révélant
les croyances anti-islamiques de Mirza Ghulam Saheb.
La conséquence de cette rencontre fut que Dr Ashfaq Saheb, Ahmadi, depuis cinq ans et qui
donnait gratuitement les remèdes contre l’homéopathie au nom de la Mission, abandonna le
Ahmadiyyat pour embrasser l’Islam. Beaucoup d’autres dans différentes parties de la cité l’ont
imité. Fa Alhamdulillah ala zaalik.
MOLVI BASIT RASOOL DAR FUIT LE MUBAHILA
Mon oncle, Basheer Kala Afghan /Moosa Saheb qui vit à Qadian est un « Darwesh ». Ses prêches
ont amené beaucoup de gens à la conversion au Ahmadiyyat. Cependant, il était incapable de
répondre convenablement à mes questions et éviter de discuter avec moi.
Finalement, il trouva une astuce pour m’ennuyer d’avantage, en me remettant un dépliant écrit par
Mirza Tahir intitulé : « Un défi pour un Mubahila public aux Ennemis, aux Incroyants et aux
Menteurs ». Il m’informa que c’est la réponse pour ceux qui doutaient encore.
Ainsi, chaque fois que j’étais défié pour un Mubahila, j’ai accepté. J’ai écrit une lettre en invitant
Mirza Tahir et tous les Muballighs (les prédicateurs) de la Jamaat Ahmadiyya et non les Ahmadis
moyens pour le rendez-vous du 26 Juillet 1996. J’avais aussi adressé une lettre à M